Loi portant protection et responsabilités du DDH : Paul Nsapu au centre d’une plaidoirie en faveur de son vote au Sénat
Le président de la Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé, ce mercredi 22 mars 2023 au centre Carter, à un atelier de mise en place des stratégies efficaces pour un plan de plaidoyer global et inclusif par des actions orientées vers les parlementaires et le ministère des droits humains, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour la protection et la responsabilité du défenseur des Droits de l’Homme (DDH ).
Avec comme thématique centrale, « légitimation de la Loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme (DDH) », cette rencontre a été initiée par plusieurs organisations de la société civile notamment la Voix des Sans Voix (VSV) et le Service International pour les Droits de l’Homme (SIDH) avec la participation très remarquée des sénateurs et députés nationaux mais aussi certains acteurs de la société civile.
Pour le Président Paul Nsapu, la CNDH demeure intéressée et engagée dans ce processus et attend dans la même logique que celle-ci, réunisse une délégation des parlementaires (députés et sénateurs), des représentants du Gouvernement et des institutions publiques (ministères de la Justice, Droits humains et services publics), des défenseurs des droits humains et des représentants des missions diplomatiques pour engager un débat public. Il a aussi souligné que cette institution d’appui à la démocratique compte, d’une part favoriser les échanges sur ce plaidoyer législatif essentiel et prioritaire en matière des droits humains, et d’autre part, constituer une équipe forte de suivi pour le plaidoyer législatif en RDC.
Le soutien des parlementaires acquis
Présent à cet atelier, le président de la Commission permanente des Droits de l’Homme de l’Assemblée nationale, l’honorable Simon Pierre Yananio, a estimé que la vision pour la RDC est de faire des droits de l’homme une priorité pour les actions engagées au niveau de l’État et au niveau des associations. Il a insisté sur le fait que le projet de loi portant protection et responsabilité du DDH, déjà adopté au niveau de la Chambre basse, est fait de manière à protéger les défenseurs des droits de l’homme, mais aussi de les mettre devant leurs responsabilités.
Pour sa part, le sénateur Jean Bakomito, président de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) du Sénat a approuvé cette démarche avant de prendre l’engagement, ensemble avec les autres sénateurs présents à la rencontre, de travailler pour que ce projet de loi soit inscrit au cours de session, pour son examen au Sénat.
Par A. Mananasi