Journée internationale de droits de la femme : Celles du Nord Ubangi compatissent avec les victimes de l’Est du pays.
Société : Les femmes des différentes structures de la ville de Gbadolite ont marché mercredi 08 mars à l’occasion de la journée internationale de droits des femmes dans le monde tout en scandant des chants de paix qui doit régner dans la partie orientale du pays dont les femmes sont plus victimes.
Ces femmes ont parcourues les grandes artères de la ville sous le rythme de la fanfare kimbanguiste jusqu’au gouvernorat où leur cahier de charge adressé au président de la république a été déposé. Dans celui-ci lu par madame Naomi Valavala, les femmes du Nord Ubangi interpellent aussi les autorités compétentes tant nationale que provinciale à prendre toutes les dispositions idoines pour les accompagner dans leurs activités.
« Nous sollicitons l’implication des autorités compétentes dont l’exécutif provincial en vue de la construction et équipement de la maison de femme et jeune fille du Nord Ubangi en vue de nous renseigner sur les risques d’utilisation des appareils numérique et leurs impacts sur la santé. Nous plaidons également pour l’inclusion de la femme et jeune fille à l’innovation numérique auprès des appâts » , a indiqué la porte parole de la circonstance.
Ces femmes ont de même dénoncer la spoliation du terrain destiner à la construction de la maison des femmes par des personnes non identifier, et sollicitent l’intervention de l’exécutif provincial quant à ce.
En recevant leur mémo, Fidèle Lembe, directeur de cabinet du gouverneur a remercié ces femmes tout en les encourageant à lutter toujours pour leurs droits et a promus transmettre fidèlement ledit mémo à qui de droit.
Notons que, c’est sous le thème je cite, Renforcer l’éducation numérique égalitaire de la femme et fille pour une autonomisation durable que les femmes du Nord Ubangi ont célébrée cette journée.
Après cette étape, ces femmes se sont dirigé vers le Motel-Nzekele où elles ont tenue une conférence sur les thèmes à tous les niveaux pour cette année, suivi des théâtres des femmes réfugiés centrafricaines vivant au camp INKÉ. Et c’est aussi là que le vice gouverneur Oscar Oshobale a lancé le début des activités du mois de la femme.
Rodrigue Kolaba.