Reprise des combats entre la FARDC et le M-23/Rwanda tôt le matin de ce mercredi 25 janvier 2023 aux environs de Goma

L’Est de la république démocratique du congo fait toujours et encore l’objet des désastres causés par les rebelles terroristes du M-23 sous couvert du Rwanda.

Tôt le matin de ce mercredi 25 janvier, les combats se sont intensifiés dans des localités environnantes de la ville de Goma au Nord Kivu. Les rebelles du M-23 qui opère sur le sol congolais sous le Rwanda tente de couper la route aux forces loyalistes puis récupérer les entités stratégiques et la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord Kivu.

Joint au téléphone de Télégrammeducongo.net depuis la ville de Goma, monsieur Patrick Rucky PALUKU, activiste de droits de l’homme et coordonnateur de la Véranda Mutshanga a explicité comment la situation évolue sur terrain. ” À Masisi le matin de ce mercredi 25 janvier, la situation sécuritaire s’accentue de plus en plus ” , a-t-il introduit.

Il y a eu reprise des combats autour de Kitchanga et l’ennemi a fait le débordement de Tongo jusqu’à Burungu où les terroristes du M-23 veulent à tout prix déstabiliser les positions des FARDC pour couper la route Goma à partir de Kilolirwe-Kingi-Sake. Les FARDC et les patriotes résistants maintiennent toujours Kishishe et Bambo repris pendant les combats d’hier mardi 24 janvier poursuit-il.

L’ennemi tient à isoler aussi la ville de Goma pour tenter de conquérir certains sites minières dont celui de Rubaya principalement visé par le Rwanda pour un pillage systématique afin de payer ses dettes prises aux USA et à Qatar, ajoute t-il.

Face à ces combats, il s’observe un déplacement massif des populations vers des entités environnantes jugées sécurisée, a renchérit cet activiste de droits humains de la ville de Goma. Cependant, les mouvements des éléments Rwandais du M-23 en masse avec comme destinations Kishishe, Bambo, Tongo et Bwiza pour renforcer les zones des combats contre les forces loyalistes sont signalés depuis mardi soir.

Et par la question de savoir comment la FARDC n’engage toujours pas d’offensives contre les M-23 ? Patrick Rucky Paluku a indiqué que les défis logistiques seraient à la base de cela ; mais aussi le remplacement des militaires aux front qui par moment passent 3 jours successifs dans les lignes des tires, sont tous les résultats qui font à ce que les forces loyalistes soient peut être moins puissants sur terrain, a-t-il conclut. Face à cette recrudescence des M-23, l’urgence de déployer des troupes supplémentaires pour le renforcement s’impose.

Rappelons que l’intensification de ces agressions Rwandaise sous couvert le M-23 arrive au lendemain de l’attaque de l’avion Sukhoïs-25 pour la chasse de l’armée congolaise par l’armée Rwandaise depuis son sol sur le tarmac de l’aéroport de Goma.

Rodrigue Kolaba.

Laisser un commentaire