Jusqu’à la preuve du contraire, le Dr. Jean-Simon Mfuti reste et demeure le DG a.i. de la CNSS !

Des irrégularités dans l’ordonnance du Chef de l’Etat nommant la nouvelle équipe dirigeante de la CNSS. Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi serait induit en erreur par des conseillers véreux qui l’ont poussé à signer une ordonnance qui énerve les dispositions de la Convention Collective de la CNSS.
Pour rappel, l’ordonnance présidentielle du 15 novembre 2022 nommant le Conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) viole l’article 11 du décret n’18/027 du 14 Juillet 2018 portant Création, Organisation et Fonctionnement de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale qui stipule que le Conseil d’administration est composé de manière tripartite et paritaire par les partenaires sociaux dont l’État, les Employeurs et les Travailleurs.
Selon l’esprit de l’article 11 du  décret précité, la composition de l’équipe dirigeante de la CNSS se répartie de la manière suivante : c’est par consensus des partenaires sociaux (l’État, les Employeurs et les Travailleurs) qu’on désigne le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint et le Président du Conseil d’Administration, mais l’ordonnance précitée n’a pas respecté les dispositions légales en la matière.
De ce fait, la nomination du 15 novembre dernier est entachée d’irrégularités et empêche le bon déroulement des passation du pouvoir.
Jusqu’à preuve du contraire, la CNSS n’a ni le Directeur Général, encore moins le Directeur Général Adjoint ou le Président du Conseil d’Administration et le Dr. Jean-Simon Mfuti continue à assurer l’intérim jusqu’à la correction de cette erreur orchestrée par les ennemis de la paix, de la concorde et du bon déroulement des services au sein de la CNSS. L’on espère que le Président Félix Tshisekedi qui prône l’Etat de droit ne tardera pas à corriger cette erreur et à prendre des mesures conservatoires à l’endroit des conseillers véreux qui l’ont induit sciemment à l’erreur.
Voilà pourquoi, Mme Claudine Ndusi N’kembe, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale qui maîtrise bien ces dispositions légales ne se presse pas pour organiser la remise et reprise à la CNSS, mais, elle appelle les responsables des organisations professionnelles d’employeurs de la FEC, l’ANEP, la FENAPEC et la COPEMECO de désigner urgemment leurs membres aux Conseils d’administration de l’INPP, CNSS et l’ONEM, lit-on dans sa correspondance du vendredi 18 novembre dernier.
«Après l’expiration des mandats des Conseils d’administration des Établissements sous tutelle du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale et conformément aux textes qui régissant la composition de desdits conseils d’administration , je vous invite à me transmettre dans les 48 heures qui suivent,- trois noms de vos membres pouvant vous représenter à l’Institut National de Préparation Professionnelle ( INPP), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et l’Office national de l’Emploi ( ONEM)», a écrit la Ministre Claudine Ndusi.
Normalement, dans un pays où l’on prône la méritocratie, la maximisation des recettes et la bonne gouvernance, le Dr. Jean-Simon Mfuti Kiaku ne sera jamais remplacé à la tête de la CNSS vue sa performance et son savoir-faire.
Il faut signaler que Jean-Simon Mfuti Kiaku a quadruplé les recettes de la CNSS et a été bien côté par l’impitoyable IGF Jules Alingete.
Le temps des politiques au sein des entreprises de l’Etat est révolu car, aucun syndicat de la CNSS n’a salué la prétendue ou applaudie la prétendue nouvelle équipe dirigeante.
Affaire à suivre.
Par Espérance Esenge 

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