Qu’est ce qui se passe réellement à Kinshasa ? Pourquoi ce silence radio du gouvernement face à la mobilisation tout azimut des kinois en alerte ? Ça bouge partout nonobstant la récupération de réseaux sociaux.
Une succession des faits atteste qu’un danger plane sur la ville de Kinshasa. Le mascarade du conflit Yaka et Téke envahisse sournoisement la capitale de la RDC. Un feuilleton que le Télégramme du Congo a réuni pour vous rien que la semaine qui s’achève.
Notez , le lundi 26 septembre 2022 au coeur de la cité d’ambiance de la victoire une opération étrange menée par la police nationale avec beaucoup de tact, professionnalisme, sans dérapage ni trace comme dans beaucoup d’autres sites un exercice similaires s’est reproduit à l’insu même de la presse emportée et ballottée par les réseaux sociaux.
Kiessé, débit de boissons et maison de passage en face de ” Bébé Climatiseur ”, un autre bar sur l’avenue Popokabaka aux encablures de la maison de la Bible ou Télégramme du Congo témoin oculaire de opération de chasse aux prostituées.
Vers 21 heures, toutes ces professionnelles du sexe ont été arrêtés dans leur endroit de prédilection sans le moindre motif. Le nombre impressionnant de la police ont quadrillé Kiessé sans véhicule de la police sans déranger les passants pour les faire assoir sur la chaussée. Une trentaine d’entre elles tombaient dans le filet de la police. Télégramme du Congo avide de l’info s’est interressé aux prostituées rescapées pour savoir un peu plus sur les vraies causes de cette opération atypique. Sans doute, les services sont au courant d’un malaise de la sécurité cette fois-ci à Kinshasa.
C’est quoi finalement le problème ? L’une de rescapées a soufflé au Télégramme du Congo, des clients inhabituels se multiplient sur le lieu ces derniers temps. Voilà pourquoi le lundi était le jour propice pour cette opération selon la police pour les surprendre.
Pas d’extorsion ni même les bousculades pendant l’arrestation propre et silencieuse à Victoire, ceci ne pouvait que naturerellemt éveiller le Télégramme du Congo.
Il fallait vite réunir les éléments, réactiver les sources, avoir une nette idée sur l’état d’esprit de la Capitale selon les services.
La commune de Lingwala quadrillée ce vendredi 30 septembre par un bouclage total pas de sortie ni entrée à l’exception des élèves en uniforme.
A côté de cette agglomération, la commune de Kinshasa partiellement bouclée dans sa son coin considéré comme bastion des ” Kuluna” depuis les avenues parallèle à l’artère de Kabinda, c’est à dire Tshela, Maluku, Ngungu, Songololo, Bolobo, Lokolela, Dilolo, Dima, toutes aux environs du Stade de Martyrs de Pentecôte. Tshangu partie “rouge” de la capitale multiplie ces genres d’arrestations par la bravoure même de la jeunesse. Maluku, ce matin un infiltré déguisé en fou déniché avec des armes, munitions plus une somme importante de dollars. Presque partout ces actes se succèdent et se chevauchent bousculant la quiétude des kinois.
Un agent nous livre ce terme, sable mouvant est l’unique désignation d’où il faut procéder en coulisse pour dénicher toute éventualité de l’ennemi. Un interrogatoire d’une approche amicale nous livre un technicien, autrement il faut écouter méthodiquement l’une après l’autre.
Un jour après, soit le mardi 29 septembre au Camp Mabaya à côté du centre supérieur militaire à Binza Ozone vers 4 heures du matin, deux suspects arrêtés et transmis à la justice militaire, malheureusement le chargé du Clairon a vite crier sur tous les toits, nouvelle qui semé la panique, comportement que la hiérarchie a dénoncé avec vigueur. Sans énumérer point par point seulement une évidence d’après nos investigations, le Télégramme du Congo peut affirmer sans crainte d’être contredit qu’une alerte de précaution est à Kinshasa. Ceci confortait par le propos du Vpm Daniel Aselo pour reconnaître sans préciser, tout ceci prouve qu’il y a une main noire.
Affaire à suivre
Par Gérard Lemba