Par Armando Mananasi
Le Réseau des Journalistes Verts de la Rd-Congo, mieux connu par son acronyme anglais, GNJ (Green Journalists Network), en collaboration avec l’espace Texaf Bilembo, organise du mardi 20 au jeudi 22 septembre 2022 à Kinshasa, une formation d’une dizaine des journalistes à des techniques de sensibilisation et aux mécanismes de mobilisation des masses sur les questions environnementales. Inscrite dans le cadre du projet « SOS Climat », cette formation va donner à terme, des outils essentiels aux chevaliers de la plume dans l’exercice de leur métier. Ainsi, pendant trois jours à l’espace Texaf Bilembo de Kinshasa, les journalistes membre de ce réseau vont non seulement être formés mais pourront aussi découvrir de nouvelles méthodologies d’approche et d’abordage des sujets environnementaux pour divers types des médias.
Une première journée de découverte
Lors de la première journée de cet atelier de formation, les journalistes membre du GNJ, ont découvert une série de contes qui favorisent la compréhension des jeunes et moins jeunes sur les principales questions liées en l’environnement. Cette méthode, grâce au jeu d’acteur des conteurs, permettent entre autres, la compréhension facile des termes techniques comme par exemple la zoochorie ou encore la canopée par ces futurs acteurs qui doivent dorénavant œuvrer à la protection des 21 différents écosystèmes répertoriés en Rd-Congo. Et à travers des illustrations et autres ébauches, les journalistes ont aussi appris à mobiliser des masses sur la gestion durable de la forêt qui constitue aujourd’hui, un habitat, une source de nourriture et une ressource naturelle pour les riverains. Les journalistes verts de Kinshasa ont été également formés, toujours lors de cette première séance de formation, à de nouveaux mécanismes pour la promotion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), mécanismes à travers lesquels, désormais, ils peuvent sensibiliser des masses sur la protection des espèces dites « parapluies », comme l’Okapi surtout celles, comme l’Hippopotame, dites «clé de voûte » d’un écosystème.
De l’Environnement à la culture
A travers des contes, des faits de coutumes et autres objets d’art, les journalistes ont été religieusement étoffés sur le lien qui existe entre la protection de la nature et la culture congolaise. La quasi-majorité des participants à cette formation, a découvert, pour la toute première fois, ce lien qui existe depuis la nuit des temps mais que malheureusement, les contemporains ont tendance à abandonner. Il sera désormais question pour ces Eco-journalistes, de mettre en exergue ce lien pour que l’appropriation de la sauvegarde de l’écosystème ne soit plus perçue par le public comme un fait importé de l’extérieur du pays mais plutôt comme un fait social bien ancrée en profondeur dans nos us et coutumes.