Kananga : La Psychose de “Viol de filles par les Humanitaires du Système de Nations Unies” ou l’arnaque à la kanangaise ?
Suite à la publication de l’article publié le 26 avril 2022, intitulé : “Kasaï Central : Les femmes et filles accusent les Humanitaires du système de Nations Unies d’être à la base de violences à Kananga”, Le Télégramme du Congo (telegrammeducongo.net) votre rédaction a le regret d’informer à ses nombreux lecteurs, qu’après une profonde investigation menée par des journalistes professionnels et indépendants, il ressort de cette enquête que le prétendu viol évoqué dans ledit article était faux. C’était juste le produit de l’immaginaire, de la machination et d’une nouvelle forme d’arnaque créée par certaines de filles et femmes de Kananga.
Ces femmes prétendent être victimes de harcèlement sexuel, aux fins de salir des réputations, d’abandon à leur triste sort après une grossesse… Bref, ces femmes et filles kanangaises accusent sans preuve les humanitaires de système de Nations Unies qui sont au Kasaï Central d’être en majeure partie les auteurs de violences basées sur le genre à Kananga.
Après avoir scruté à fond, notre enquête révèle que ces genres de chantage orchestrés par de filles et femmes kanangaises deviennent monnaie courante à Kananga. Elles recourent à ces malices pour soutirer de l’argent à des pauvres gens.
Chantage oblige, elles reclament à leurs victimes de sommes colossales allant de 1000 à 100.000$. Les victimes de cette arnaque se comptent déjà par plusieurs dizaines d’agents UN qui ne savent à quel saint se vouer. Des paisibles citoyens et beaucoup d’expatriés oeuvrant au sein du système de Nations Unies sont les plus visés.
La technique du chantage est simple et semble la même pour nombreux parmi eux : “La menace de faire perdre l’emploi ou gâcher sa réputation”. Les proies sont si faciles que cela.
Le Télégramme du Congo (telegrammeducongo.net) présente ainsi ses sincères excuses à ses nombreux lecteurs et principalement aux Humanitaires de Nations Unies basés à Kananga au Kasaï-Central pour cette désinformation. Sans méconnaître votre lourde mission parfois au péril de vos vies pour sauver ceux des autres, veuillez trouver ici notre reconnaissance et gratitude. Le Télégramme du Congo (telegrammeducongo.net) ne ménegera aucun effort, grâce à son crédo de suivi continue de l’information même après sa diffusion, pour soutenir les actions salutistes des humanitaires de Nations Unies au Kasaï-Central en particulier et à toute la Rd Congo en général.
Tout en rassurant aux autorités tant humanitaires que provinciales du Kasaï Central, Le Télégramme du Congo (telegrammeducongo.net) ne sert, et ne servira jamais de bouc émissaire à quiconque voudrait nuire à la réputation de la province et de ses partenaires au développement.
Le courage d’informer nous a conduit vers une nouvelle piste de “l’arnaque de certaines filles et femmes de Kananga”, sans le premier, lequel, nous ne pouvons éclairer les lampions et interpeller le grand public à la prudence, face à la VBG ( Violence Basée sur le Genre) car un seul pas sépare le harcellement sexuel à la séduction tant pour la femme que pour l’homme. C’est la prise en compte de considérations de l’autre. A bon entendeur…
Par Joseph Lounda, Editeur et DG du Télégramme du Congo