Ass. Nat. : L’Hon. Grégoire Kiro s’insurge contre la manipulation des électeurs par de dons et autres libéralités
Dans le souci d’assainir et de moraliser la classe politique congolaise, l’honorable Grégoire Kiro s’est attaqué aux méthodes employées souvent par les candidats députés de manipulation électorale avant, pendant et après la campagne électorale.
L’élu de Beni l’a déclaré dans son intervention à la plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi électorale du lundi 26 Avril 2022 au Palais du Peuple.
Kiro, toujours consistant, a circonscrit trois aspects de cette proposition de lois électorales pour protéger la dimension éthique des électeurs mais aux aussi des élus.
Premièrement, l’élu de Béni relève et salue le groupe de 13 pour avoir souligné le danger de dons ou autres libéralités pendant les élections, qui sont une forme de manipulation des électeurs.
Il précise que, quelque soit la nature de ces dons (espèces ou natures), les dispositions de lois doivent proscrits cette malice et ceci mérite d’être enrichi par la loi sous examen insiste l’élu de Béni.
L’article 47 qui aborde la question de vote manuel ou électronique. Ici, Kiro propose que cette latitude de choix de la nature de vote ( manuel où machine à voter) soit prévu par la loi et non laisser à l’appréciation de la Centrale Électorale avant d’ajouter que ceci éviterait bon nombre de conflits pendant et après les élections.
Enfin, à la question névralgique de suppléants à l’article 116, l’honorable Kiro droit sur ses bottes trouve que c’est immoral, amoral voire même indigne de se choisir son épouse ou ses enfants comme suppléants.
Question de confiance soutiennent les tenants de cette pratique.
Confiance ? Se demande l’élu de Béni et lance une question ouverte ” les 30 ou 40 mille électeurs qui nous ont fait confiance de nous choisir sont-ils membres de nos familles? Question ouverte de ce natif de Beni.
Pour l’honorable Kiro, la loi électorale comme tant d’autres doivent moraliser la classe politique qui tend à se dégrader, a fait observer l’honorable.
Par Gerard Lemba