Assemblée Nationale : Khiller Mubambe recadre Nsingi Pululu, ” la Proposition de loi sous examen est la loi électorale et non de Père et de Mère”
Pas d’amalgame ou le mixage des lois entre la proposition de loi électorale sous examen et l’histoire de père et de mère, alerte l’honorable Khiller Mubambe.
L’élu de Likasi a tiré la sonnette d’alarme après l’intervention de l’honorable Nsingi Pululu le vendredi dernier lors de l’audition et examen sur la révision de la loi électorale à l’Assemblée Nationale. Dans son speech, Nsingi Pululu tient coûte que coûte à la résurrection de sa proposition de loi, dit “loi Tshiani”.
L’honorable Khiller toujours perspicace a décelé dans l’intervention de son collègue Nsingi Pululu une manière sournoise de mixer deux lois, et cela consiste à insérer certaines dispositions de loi dit “De père et de mère” dans la loi électorale.
Un amalgame s’exclame Khiller Mubambe, qui, dans son intervention a vite recadré Nsingi Pululu de la circonscription de Funa.
Il faut rappeler que dans la proposition de loi rejeté de Nsingi Pululu, la fonction du chef de l’État reste sacrée est sera exclusivement réservée aux congolais dont la nationalité ne souffre d’aucun doute, c’est-à-dire de Père et de Mère.
Et toujours dans l’entendement de Nsingi Pululu, ne peut être Président de la République, celui dont le parcours est étoffé des responsabilités publiques. Nsingi Pululu illustre cela par des députés et sénateurs.
Ce sentiment ultra nationaliste de Nsingi Pululu est d’ailleurs salué par Khiller Mubambe qui le trouve convenable. Seulement précise-t-il, la proposition de loi sous examen est la loi électorale et non de Père et de Mère. “D’ailleurs pour votre gouverne Cher Collègue Singi votre proposition de loi est buté par un obstacle majeur qui est la constitution“.
Khiller Mubambe précise que le pays a actuellement deux provinces sous état de siège, une situation qui juridiquement empêche toute révision de la constitution. Cette mise au point de l’Honorable Killer Mubambe a été salué par le président Mboso et la plénière.
Par Joseph Lounda