Ass. Nat. : Autopsie de l’élimination des Léopards, Ngoyi Kasanji envoie Serge Khonde à la barre !
En sportif, l’honorable Ngoyi Kasanji ne digère pas l’échec cuisant de nos Léopards au Maroc. L’heure du bilan et de la redevabilite a sonné aux institutions pour notre sport.
Contrôle parlementaire oblige, l’élu de Mbuji-Mayi a adressé une question orale avec débat au ministre de Sports, Serge Khonde pour qu’il apporte ses moyens de défenses devant la représentation nationale.
Cette énième défaite de la disqualification de nos Léopards mérite des explications insiste l’honorable Ngoyi Kasanji.
Reconnu pour son franc-parler, l’honorable Alphonse Ngoyi Kasanji pointe les dirigeants sportifs d’une négligence de la préparation de la sélection nationale, une légèreté et le clientélisme qui explique le mauvais choix des entraîneurs sont globalement les raisons évidentes de cet échec des Léopards au Maroc insiste l’ancien président de Sanga Balende.
Pour l’honorable Kasanji, cet échantillon de questions qui représente le soucis de congolais.
Primo, l’honorable se demande, comment expliquer ce désordre devenu systématique dans les fédérations sportives ?
Secoundo, à quand une représentation de notre pays par des sélections dignes de sa grandeur ?
Tertio, comment concilier l’impératif de réaliser de bons résultats avec de choix des entraîneurs qui résident à l’étranger ?
Serge Khonde, Ministre de Sports
Le contexte de contrôle parlementaire éveille la nation avec le départ du ministre de l’Economie, Jean-Marie Kalumba est un message clair à tous les membres de l’exécutif.
Pour rappel, l’honorable Alphonse Ngoyi Kasanji venait de dénoncer le manque à gagner de l’État Congolais devant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Cette fois-ci, l’élu de Mbuji-Mayi vient avec cette question écrite pour scrupter ensemble les vraies causes profondes du football congolais. Parmi ses préoccupations : Pourquoi l’absence du Ministre de Sports au Maroc se demande Ngoyi Kasanji. En direct de la télévision nationale, les congolais attendent ses réponses pour corriger à l’avenir.
Par Gerard Lemba