CULTURE

Du 22 mars au 20 avril “L’Expo Kinshasa N’tonga entre futur et poussière” à l’Académie de Beaux-Arts jette le pont sur Bruxelles

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L’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa est en cours de rénovation de sa deuxième salle d’exposition. Pourrait-on se dire à la vue de ladite salle, compartimentée en 9 cloisons par toles ondulées tel un chantier où des amas des briques servent de support. Rien de celà. La vérité est tout autre. Par une scénographie bien conçue le Kanal Centre Pompidou, Living Traces jette un pont culturel entre Kinshasa la mégalopole et Bruxelles la métropole pendant une année par un projet d’art pluridisciplinaire partant de l’exposition Kinshasa N’Tonga qui ouvre ses portes du le 22 mars au 20 avril. Kinshasa N’Tonga réunit les artistes congolais et belges, il est équivoque et constitué des installations, photographies, oeuvre d’art muséales et autres arts visuels, plus de vingt-deux oeuvres exaltan, avec des différentes sensibilités présentant ce chantier perpétuel de l’époque de Léopoldville et ses vestiges coloniaux, kinshasa la belle jusqu’à cette période qui l’a dépouillé de toute épithète élogieuse et attend voir sa nouvelle vie.

Comme l’a souligné l’artiste Prisca Tankwey il s’agit “d’une révolution talentueuse aux styles divergentes, mais qui lient les artistiques autours d’une ville de Kinshasa qui a besoin d’une renaissance sur des bases fortes” cette peintres et pluridisciplinaires a présenté une installation performance “Leopoldville Mourning” une sépulture qui inhume le passé colonial pour une résurrection de Kinshasa. Composé d’une palette riche authentique de couleur ton neutre photos polychromes, la série ” Imaginary Trop II” de Gosette Lubondo a de quoi enchanter les visiteurs, par son caractère simpliste qui cache le génie dans sa transposition spatiotemporelle et la prestance du sujet, Mado. Une dichotomie, qui révèle la femme congolaise en sa vie ménagère et sa projection à la société après ses tâches ménagères, maquillée et vêtu d’une force séductrice inaltérable, comme expression pouvoir de la femme.

Les visiteurs sont aussi accueillis par des traits intelligent et le génie des couleurs que peuvent procurer par la photographie des pavillons de zando, les nouvelles bâtisses qui poussent à Kinshasa suscite à la fois ce sentiment de relation intime avec une ville déserte comme on en voit si peu. L’oeuvre se nomme “ville morte” et son auteur Isaac Sahani. Il attend réveiller Kinshasa par cette interpellation “Kinshasa se meurt”.

Les sentiments archiviste et nostalgique de Magloire Mpaka ne sont point un secret d’Alcove. Sa passion enivrante et son souci identitaire d’un Kinshasa qui redore ses blasons ternis pour redevenir kin la belle d’antan sont infusés par une collection de photos dont l’originalité transcende notre époque, il part de 1802 à 1960 et nous incitent à méditer sur notre devenir. Une méditation sur une ville coloniale dont les vestiges parsèment des lieux symboliques. La mosaïque de la composition de Mpaka mise nomme Ville mémoire.
Azgard Itambo crève l’abcès d’une problématique peu conciliante “Alternance 2022″. Intambo passe au crible le pouvoir se projette sur les incidences des changements politiques qui impactent la vie architecturale de la ville par son encombrement. A l’instar du projet 100 jours, dont le saute de mouton métamorphose la birfucation kabambare libération (ex 24 novembre).

Kin N’Tonga connais la participation d’une figure de proue de l’art contemporain Méga Mingiedi qui a tenter de déceler une vérité enfoui dans la disparité de la vie des souches de la population de kinshasa le sud et le nord au sens sociétal du faussée riche pauvre, nouvelle batisse et bidon ville.
Godelive Kasangati dans sa photographie part d’un contraste exigeant qui ravive la mémoire de l’être comme entité en échange avec son univers par ces medium puissant qu’est la photographie.

Tankila studio se démarque par l’exécution d’un canapé au noble bois dur d’afromozzia adapté aux conditions de l’espace étroit des logis de Kinshasa qui impose une gestion parcimonieuse sans exclure le beau et le confort. Le designer Jean Jacques Tankwey solutionne par le ” canapé Kola”.
Enfin un Sammy Baloji qui rumine dans ” le portrait de Richard Kaumba et exhibe les réalisations de l’artiste maquettiste loushois au-delà des dimensions. Il s’illustre encore dans insisté the Building, un capricieux qui interpelle sur l’héritage coloniale du bâtiment OCPT et sa prise en main. laissons nous guider par cette cartographie de 1 à 22 des tableaux et œuvre d’art des artistes talentueux de renom de cette exposition qui accueil le public du 22 au 20 avril 2022.

Par Elrick Elesse

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