Matata Ponyo devant ses juges : la symbolique éloquente d’un État de Droit rêvé par le feu Étienne Tshisekedi (Video d’illustration)
Le professeur Luzolo Bambi clamait haut et fort la justice a tous les moyens d’atteindre sa finalité après toutes les barrières du Sénat.
Le temps lui donne raison avec ce procès exemplaire et didactique du Sénateur Matata Ponyo qui par devoir de redevabilité judiciaire répond à sa gestion pendant son mandat à la primature.
5 ans jour pour jour successivement l’homme à la cravate rouge n’a pas quitté le fauteuil du Premier Ministre sous le règne de Joseph Kabila.
Du côté Sénat, le désarroi aucun collègue peut venir au secours si pas que les réconforts téléphoniques.
Bahati Lukwebo avait pesé de son poids du Président du Sénat pour sauvegarder son collègue Matata Ponyo.
Matata Ponyo par cette durée à la Primature a battu le record de longévité depuis l’accession à la souveraineté internationale du Congo.
Le docteur en économie, chantre du principe de la notion du leadership doit répondre aux hommes des toges noires dans un contexte où la justice retrouve ses lettres de noblesse.
Pas lui seul, Léon Kengo, l’homme de la rigueur détient lui la palme de navette dans ce bâtiment, trois fois et à trois reprises comme les archives nous démontrent avant ses 12 ans au sénat.
Matata devant ses juges, quelle belle leçon de vanité sous le ciel ? Tout est vanité atteste les Saintes écritures, la symbolique dépasse le cadre judiciaire pour les avertis spirituels.
Après des déclarations de défis et tapageuses depuis Guinée comme par des points de presse Matata affirmait à qui veut l’entendre que notre justice est instrumentalisée, concluait cet élu des élus.
Question de temps, la justice en silence a fini par démontrer la force reste à la loi.
Dans l’extrait de la vidéo que le Télégramme a choisi pour vous, Matata Ponyo face à Donatien Mokola Pikpa, le Premier Avocat Général de la Cour Constitutionnelle, ce Haut Magistrat de la Cour, un des redoutables d’après le témoignage de Flory Kabange, l’ancien Procureur Général de la République démontrant noir sur blanc la corruption dans la conception du projet pilote de Parc agro-alimentaire de Bukanga Lonzo.
La justice, Kengo n’y est point échappé. A son retour de l’exil forcé par l’Afdl de triste mémoire reconverti et émietté à d’autres partis politiques.
Kengo a dû payé 1 millions de dollars à la justice officiellement comme atteste le bordereau de paiement retracable comme frais symbolique du visa retour en RDC. Même si ce feuilleton judiciaire a été omis dans sa mémoire intitulée ” La passion de l’Etat”. De même Bruno Tshibala, un autre ancien Premier Ministre souffre encore de la même griffe de cette justice congolaise.

Depuis le 25 octobre 2021, l’histoire a droit de prendre date que le tout puissant Premier Ministre sans gouvernement parallèle comme fût la pesanteur de Katumba sur Muzitu.
Matata protégé par ses pairs du Sénat, principalement de son président Bahati Lukwebo qui a pesé de son fauteuil sénatoriale.
Hélas, les griffes de la justice l’ont extirpé pour répondre de ses actes. Votre média en ligne www.telegrammeducongo.net suit de près l’évolution de ce procès pour vous.
A titre d’information pendant le procès, seul la Radio Télévision Nationale Congolaise fut autorisée de couvrir en direct l’ouverture de ce procès, on ne sait sur base de quelle loi alors le procès 100 jours du célébrissime Vital Kamerhe était suivi en direct ( un autre dossier à suivre ) que le Télégramme du Congo a colmanté les brèches pour vous .
Par Gerard Lemba
Le Télégramme du Congo