Contrairement à la campagne des détracteurs : Le ministre Serge Nkonde aligne un bilan largement positif !
En République Démocratique du Congo, il arrive très souvent que ceux qui travaillent bien dans leurs domaines respectifs, et réalisent des résultats positifs, soient vilipendés sans motif valable. Surtout à la veille des négociations politiques, des scrutins électoraux, ou pendant une crise institutionnelle, des personnes malveillantes qui n’osent agir à visage découvert, utilisent des personnes malléables pour distiller dans l’opinion publique des informations dénuées de tout fondement contre des ministres, des mandataires des entreprises publiques, ou simplement des hauts fonctionnaires de l’Administration publique.
Le but visé est évidemment tout simple : les accuser de mauvaise gouvernance, les montrer à la vindicte populaire, et finalement, obtenir leur départ des postes qu’ils occupent.
Tel est, depuis quelques semaines, le cas de Serge Nkonde Chembo, ministre des sports et loisirs du gouvernement Sama Lukonde. L’élu de la circonscription électorale du territoire de Sakania, dans le Haut-Katanga, n’est pourtant pas un inconnu dans le sérail politique.
Ancien Ministre provincial des Sports du Haut-Katanga, ce dernier est une personnalité qui maîtrise parfaitement les méandres de ce secteur. Il a pris les commandes du ministère des Sports et Loisirs au moment où le football congolais aspire à de profondes réformes et au lendemain de l’élimination de l’équipe nationale de football, les Léopards, et des clubs TP Mazembe de Lubumbashi et de l’AS V.Club de Kinshasa en phase de groupes de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football -CAF. C’est donc en véritable connaisseur qu’il a été appelé à ce ministère par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Sa principale mission consistait par conséquent à doter la RDC d’une politique nationale de sports. Ancien commissaire provincial aux sports dans le Haut-Katanga de 2016 à 2019, puis député de Sakania, Serge Nkonde a affirmé la volonté de l’État congolais de faire du sport un axe incontournable du mandat du chef de l’Etat. C’est ainsi que sans attendre, Serge Nkonde a mené des actions significatives pour améliorer ou construire des infrastructures sportives de qualité.

Des actions à saluer
Dans cet ordre d’idées, un nouveau comité de gestion a rapidement été nommé au stade des Martyrs de Kinshasa, où joue habituellement la sélection nationale, mais qui n’est pas conforme aux normes internationales. L’État a également lancé une campagne pour que de nombreux stades soient rénovés ou modernisés dans toutes les provinces. Comme il l’avait expliqué à la presse, la RDC se doit d’exécuter les travaux nécessaires pour remettre les stades aux normes internationales. Seul le stade privé du TP Mazembe, à Lubumbashi, était jusque-là conforme aux normes FIFA.
Le programme de rénovation de stades dans plusieurs grandes villes du pays a pour but de permettre à la RDC d’envisager de postuler à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations –CAN- ou du –CHAN- avant la fin du mandat du président Tshisekedi.
Préparer une nouvelle génération d’athlètes
Mais, pour que ses actions donnent de meilleurs résultats, Serge Nkonde a soumis au gouvernement un document portant une analyse approfondie des sports congolais. Faisant suite à la carence des résultats des Léopards lors des dernières Jeux Olympiques de Tokyo, le ministre des sports a expliqué que la faible performance de nos athlètes a été la conséquence d’un manque de préparation. Pour y remédier, il a réussi à faire valider la proposition sur l’organisation, à une période déterminée, des Jeux congolais afin de découvrir des talents dans différentes disciplines sportives.
“De plus, il a déploré le fait que notre pays ne dispose pas d’un Plan national pour le développement des sports ou d’une politique nationale sportive qui engagerait le gouvernement sur des objectifs clairs à atteindre dans ce secteur. Il s’agit notamment de la reconstruction d’infrastructures et des mécanismes de financement des actions”.
Dans le même ordre d’idées, le ministre a proposé une démarche rationnelle visant la participation de notre pays au prochain Mondial de football et la perspective d’une première médaille congolaise aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
Déjà, il a déployé des trésors d’efforts pour obtenir que la RDC soit l’hôte, en août 2022, de la 9e édition des Jeux de la Francophonie. Cet événement mobilise des moyens humains et matériels pour ériger des sites où seront logés les athlètes et les terrains de jeux. L’Arena de Kinshasa, construite par une société turque, et dont les travaux auront lieu de septembre 2021 à décembre 2022, pourra accueillir 18 000 personnes pour un coût de 73 millions d’euros. Il ne fait pas de doute que cet engagement du gouvernement congolais attirera des investisseurs privés, ce qui génèrera des recettes supplémentaires. Il s’agit également des touristes qui ne manqueront pas de faire le déplacement de Kinshasa où il y a tant de merveilles à contempler.

Une affaire montée de toutes pièces
Ces actions admirables ne pouvaient que susciter des jalousies dans certains milieux politiques ou sportifs habitués à s’enrichir indument sur le dos des athlètes congolais. Les innovations du ministre Serge Nkonde les ont donc poussé à monter de toutes pièces, une affaire sur une prétendue dissipation des fonds au ministère des sports.
C’est ainsi que l’Inspection Générale des Finances a fait état d’une tentative de détournement de près d’un million de dollars US transférés aux comptes de la Fédération congolaise de football association-FECOFA.
Pour l’IGF, « ces fonds de près d’un millions de dollars ont été «frauduleusement logés par le ministère des sports et loisirs, manifestement à des fins autres que celles d’intérêt général».
L’IGF a dit ne pas connaître le soubassement de ces fonds. Ce que dément le ministère des Sports et Loisirs qui, documents à l’appui, indique que le virement de 350 000 dollars fait suite à une demande de soutien adressée au gouvernement par l’instance faitière du football, et la Fondation pour le développement du football africain –FDFA- pour l’organisation du Tournoi international du football du Congo qui devait réunir à Kinshasa cinq sélections d’Afrique.
Le cabinet du ministre Serge Nkonde a évoqué une « mauvaise interprétation des faits et une désinformation tendant à discréditer, pour des raisons mesquines, le ministère des Sports et Loisirs».
Au lieu de s’arrêter là, les mêmes oiseaux de mauvais augure ont mis au premier plan, le détournement des primes de qualification allouées aux joueuses de l’équipe féminine de football de la RDC de moins de 20 ans (les Léopards dames U20). Il s’agit des primes allouées à cette équipe pour la deuxième phase de la coupe du monde des Léopards U20 prévue au Costa Rica en 2022.
Malheureusement pour eux, c’est plutôt au ministre des Sports et Loisirs que le chef de l’Etat a demandé de prendre des mesures conservatoires, ainsi que des dispositions idoines pour que pareil acte ne se reproduise plus. D’autant, selon le Président de la République, qu’un détournement des fonds destinés à motiver ces footballeuses, qui représentent notre pays dans une compétition internationale, est un acte répréhensible qui mérite d’être sanctionné.
Ainsi, mettre sur le dos du ministre Serge Nkonde, des faits dont il ignore les tenants et les aboutissants, ou encore, pousser le ridicule jusqu’à soutenir que le ministre des Sports et Loisirs « défie le chef de l’Etat », relève de l’imagination sordide des gens qui ne souhaitent pas le progrès de notre pays. Dès son entrée en fonction, le ministre des Sports et Loisirs avait décidé, en âme et conscience, de se ranger résolument derrière Félix Tshisekedi en prenant l’engagement de matérialiser sa vision dans le secteur des sports. Ce qu’il a fait en si peu de temps, n’aurait jamais été enregistré par ceux qui ont fait des sports congolais leurs vaches laitières.
Par Pascal Mulunda
Le Monitor via Le Télégramme du Congo