Hon.J.B Mohindo Kasekwa : “Personne ne peut défier ni le peuple, ni l’Assemblée Nationale pour maintenir la taxe RAM qui n’a pas de base légale”
L’honorable Jean-Baptiste Mohindo Kasekwa a insisté sur l’estrade de l’Assemblée Nationale, que la suppression de la taxe RAM ne suffit pas comme première sanction, le Parlement doit instituer une commission qui doit diligenter une enquête approfondie.
A l’honorable Kasekwa de se poser la question : “Où est parti l’argent volé et qui a fait quoi avec cet argent ?” Avant d’enfoncer sur l’illégalité de la taxe RAM qui n’a pas de base légale ! S’étonne cet enseignant au campus de Goma.
Cet élu du Nord-Kivu l’a dit la semaine dernière devant la représentation nationale lors de la plénière consacrée au contrôle parlementaire sur la problématique de la taxe RAM en présence du ministre du PTNTIC, Kibassa Maliba.
A l’unanimité l’Assemblée Nationale a exigé ipso facto la suppression de cette taxe RAM imaginée pour voler un peuple déjà pauperisé, renforce Jean-Baptiste Mohindo Kasekwa.
Selon lui, la prochaine étape est de trouver la somme estimée à 83 millions de dollars récoltée à l’insu de l’Assemblée Nationale où qu’il se trouve. La force reste à la loi, a rencheri cet élu de la ville de Goma.
Ce porte parole du Nord Kivu s’étonne que l’Assemblée Nationale qui détient l’autorité constitutionnelle de contrôler l’exécutif interpelle le ministre en charge de PTNTIC depuis le mois de mars, sans réponse, moins encore une justification.
Énervé sur l’estrade, en swahili comme en Français, l’élu de Goma très frontal a affirmé : “Personne ne peut défier l’Assemblée Nationale, ni le peuple Congolais”.
Pour rappel, l’honorable Mohindo Kasekwa est le précurseur d’alerte de l’éruption volcanique de Goma via l’Office Volcanique de Goma par une motion d’interpellation qui faute de temps perdu, la RDC n’a pas pu anticiper sur l’immensité de dégâts.
Comme prévu les réponses du ministre pour ce lundi 04 octobre, L’honorable Mohindo Kasekwa reste vigilant sur le dossier RAM au cas contraire cette interpellation se transformer à une motion de défiance promet-il.
Par Gerard Lemba
Le Télégramme du Congo